Après SIX Payment Services et UBS, becash lance une offre de terminal de paiement mobile. Cette alternative aux terminaux classiques béneficie à tout le monde, sauf au cash.
Les terminaux de paiement évoluent, et c’est une bonne nouvelle pour les petits commerçants et indépendants. Après SIX Payment Services et UBS, becash lance une offre reposant sur le terminal myPOS : une alternative mobile, simple et abordable au terminal de paiement classique.
Un terminal de paiement adapté aux petits volumes
Les terminaux de paiement mobiles (myPOS) rendent le paiement par carte bancaire accessible à des activités qui ne génèrent pas assez de transactions quotidiennes pour justifier l’achat ou la location d’un terminal de paiement traditionnel. Ces mini-terminaux transforment un smartphone ou une tablette en terminal de paiement et permettent aux artisans, livreurs, taxis, petites boutiques, professions libérales, associations et entreprises de proposer le paiement par carte partout.
«L’introduction du mPOS en Suisse est une révolution comparable à celle des taxis Uber», commente Malik Khalfi, cofondateur de la start-up vaudoise Be Cash, qui vient de mettre sur le marché le terminal myPOS. Le dirigeant entend «bousculer l’oligopole dans un pays où l’on est à des années-lumière des évolutions majeures qui transforment l’industrie du paiement».
Coût : un terminal de paiement nettement moins cher
Le principal atout d’un terminal de paiement mobile est son prix. Il s’achète souvent pour quelques centaines de francs, sans engagement contractuel, soit près de dix fois moins qu’un terminal de paiement classique (ou que la location sur plusieurs années). Louer un terminal de paiement traditionnel peut coûter 60–100 francs par mois, soit entre 5 000 et 10 000 francs sur plusieurs années : un investissement que beaucoup de nouvelles entreprises ne peuvent pas assumer. Avec ce nouvel appareil, le coût d’entrée tombe drastiquement.
Tarif des transactions et simplicité
Les coûts par transaction restent comparables à ceux pratiqués sur le marché : environ 2,5 % pour les paiements par carte de crédit et 1,5 % pour les paiements par carte de débit. Grâce au terminal de paiement mobile, le client peut régler dès le premier franc avec sa carte bancaire, en toute sécurité et avec émission d’un ticket de paiement équivalent à celui d’un terminal de paiement fixe.
Sécurité et traitement des paiements
La réussite de ce type d’appareil repose sur la sécurité et la rapidité d’exécution des transactions. Les marchands doivent pouvoir compter sur des paiements sécurisés pour gagner la confiance des consommateurs et éviter les fraudes, rappelons que c’est souvent le commerçant qui assume le remboursement en cas de problème. Un terminal de paiement doit aussi être connecté à un acquéreur (institution financière agréée) pour le processing : la transmission des transactions vers la banque émettrice et la collecte des fonds.
Les acteurs et l’ouverture du marché
SIX Payment Services a été parmi les premiers à proposer un terminal de paiement mobile (mCashier), suivi par UBS avec SumUp et l’acquéreur Aduno. becash entre sur le marché avec le terminal myPOS, grâce à un partenariat avec un acquéreur basé au Luxembourg. Cette concurrence stimule l’innovation et baisse les prix des terminaux de paiement pour les entreprises.
Quelles opportunités pour les commerçants ?
Cela ouvre des possibilités de fidélisation et d’amélioration de l’expérience client : facilité de paiement, acceptation de la carte bancaire à bas volume, mobilité et rapidité. Pour de nombreux professionnels, le terminal de paiement mobile change la donne au quotidien, en rendant le paiement par carte plus simple, moins cher et plus flexible.
Conclusion
Le terminal de paiement devient enfin abordable pour un large panel d’activités. Grâce aux terminaux de paiement mobiles (mPOS), la Suisse pourrait accélérer sa transition vers moins de paiements en espèces et plus de paiements par carte bancaire, tout en offrant aux petits acteurs économiques des solutions de paiement modernes et économiques.
