TECHNOLOGIE La société Be-Cash présentera ses terminaux de paiement, loués 20 francs par mois, dans les magasins de Sunrise. Ses tarifs semblent sensiblement moins chers que ceux des concurrents établis. (Anouch Seydtaghia)
Un client ne regarde pas la marque du terminal de paiement lorsqu’il sort sa carte chez le coiffeur, le fleuriste ou dans une grande surface. Or, le marché de ces terminaux pourrait être prochainement bouleversé par un acteur qui vient de s’offrir, lundi, une nouvelle vitrine. Basée à Coppet (VD), la start-up Be-Cash a signé avec Sunrise pour se servir de ses magasins pour promouvoir ses appareils. Des terminaux de paiement que la société affirme vendre à prix défiant toute concurrence.
Les terminaux de Be-Cash permettent, comme ceux de ses concurrents, de payer en utilisant une carte Maestro standard, une carte de crédit classique ou une carte de crédit sans contact. Le commerçant qui opte pour cette solution doit payer, les 24 premiers mois, un abonnement de 20,75 francs par mois, plus un franc d’acompte. En soi, le terminal n’est pas facturé. Après cette période, le commerçant ne doit plus débourser que 7,50 francs par mois. L’appareil est mobile et intègre une carte SIM de Sunrise. Il n’y a pas de frais de connexion en sus.
Achats en ligne
Malik Khalfi, directeur de Be-Cash, espère ainsi changer le marché des terminaux de paiement. «Aujourd’hui, nos trois principaux concurrents proposent des prix qui n’ont rien à voir avec les nôtres. Ils facturent en moyenne 2000 francs le terminal, plus 300 à 500 francs pour le service par année. Un autre modèle est proposé, avec un abonnement mensuel de 60 à 100 francs par mois. Ce sont des tarifs beaucoup trop élevés pour des petits commerçants». Comment Be-Cash parvient-il à afficher de tels tarifs? «Nous n’avons pas de représentants qui vont voir les responsables de PME. Nos clients peuvent venir nous voir à Coppet ou acheter directement nos produits en ligne.»
Un coup d’œil aux tarifs proposés par Aduno, l’un des poids lourds de ce marché, confirme les dires de Malik Khalfi. Plusieurs terminaux sont proposés aux alentours de 1990 francs, avec des abonnements mensuels autour des 60 francs. L’appareil de Be-Cash a cependant un manque par rapport à ses concurrents, il n’accepte pas encore la PostCard, la start-up affirmant que PostFinance lui demande des frais trop importants pour signer un accord de coopération.
Plus de 1000 terminaux
En une année, Be-Cash dit avoir vendu plus de 1000 terminaux en Suisse. La société, qui compte trois employés, ne divulgue pas son chiffre d’affaires. Malik Khalfi affirme que sa société est prête pour l’arrivée du paiement via smartphone. «Nos appareils sont compatibles avec la technologie NFC, qui est par exemple utilisée pour Android Pay et Apple Pay, affirme le directeur. Il faudra aussi voir quelle sera la solution suisse issue de la fusion entre Twint et Paymit. Mais il faudra de toute façon du temps pour que le paiement via smartphone entre dans les mœurs.»
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